Tournoi du Chalet du 27/03/2004

Texas Hold'em No Limit 5 euros

Durée 7h

Nombre de joueurs 11

Cave moyenne 8 euros

1er Bruno

2ieme Brice

3ieme Perrac

4ieme Romain

5ieme Spag

6ieme MatMat

7ieme Guignol

8ieme Tomtom

9ieme Olivier

 

Bon voilà, c’est parti pour une petite synthèse « super objective » des évènements pokériens qui se sont déroulés lors du WE du 27/28 mars 2004 en terre savoyarde.
Le cadre
Pour revivre un peu l’ambiance de folie qui y régnait, il me semble nécessaire de recadrer quelques points… qui peuvent s’avérer parfois douloureux pour la communauté provençale :
On s’était donné rendez-vous pour le WE de la dernière neige à Chambé, chez Matmat et Le Spag, avec tous le matos nécessaire : jeux à la con en tous genres (voir Burno), Bière, copines, affaires de ski et bien sûr les chtons et les kems… Vous allez me dire que les copines (ainsi que le Lagier et le Ju Boyer) ne font pas bon ménage avec le pokpok, mais bon : un WE marseillo/savoyard ne peut se faire sans rencontre pokérienne au sommet donc LA rencontre était bel et bien programmée pour la nuit du samedi, après la méga raclette arrosée au vin blanc ! (« 1 pastis, 2 pastis, 3 pastis secs, 4 pastis, 5 … » Merde, perdu , je bois).
On était remonté à bloc et on avait toujours en mémoire nos deux roustes successives au cercle savoyard de « La Ravoire Club de France » et au dernier « Bouc Bel Air Finals Of Poker » ! Et là, vous allez encore me dire que se charger inutilement avec Montix et Olive Lagier pour une revanche au poker contre les ogres des montagnes, c’est suicidaire ! Je suis d’accord avec vous, mais c’est nos potes, donc on devait faire avec. Vous verrez que ces deux n’ont pas déçu (deux des trois dernières places), mais ce soir il fallait compter avec El Burno et El Perrac. De plus, toutes les conditions étaient réunies pour éviter la pression chambérienne : Spag s’était fait ouvrir (je crois) par la nouvelle star internationale du poker : Guignol au Stud/Sauna (vive les mecs en string saluant un bus entier sur les routes de La Toussuire), Tomtom était avec sa copine, Brice était en mode pov’ type qui n’insulte plus les mères (Yes mec, c’est possible !)… et surtout et heureusement pour moi, El Inspector avait une bonne gastro ! (« Et l’autre, il a une gastro : Dieu me bénisse ! »). Ouf…, et je vous promets que la pression chambérienne, elle vous pousse dans vos derniers retranchements.
Un peu de ski...
Bref, passons la journée fabuleuse de ski (il avait neigé pendant la nuit) où le soleil, les délires, la chambre et les chutes ont bien été au rendez-vous, pour arriver à la soirée tant attendue : les savoyards ne le savaient pas encore mais ils étaient déjà morts !
Certaines téméraires (les filles et Olive) avaient prévu de skier le lendemain donc le tournoi partait vers les 2h du mat avec une structure simple (Vegas NL 5 euros avec une seule recave) pour ne pas trop s’éterniser.
Sept recaves et quelques douzaines de bières plus tard, les choses sérieuses commençaient avec l’élimination de la seule représentante féminine (or Olive Lagier) en la personne de Lydie, qui subissait les foudres du Spag : ce fut d’ailleurs sa seule action glorieuse du tournoi. Par la suite, je crois quand même qu’un ou deux studs ont été donnés pour honorer le défunt Inspector parti en raid solitaire aux chiottes depuis quelques heures.
La suite était classique : la délégation marseillaise perdait normalement ses deux bourriques (Montix et Olive) face à la brune et à Brice qui commençait à percevoir le danger lopézien. En effet Olive disait depuis dix bonnes minutes : « Mais oui ma chérie, j’arrive… oui, je suis une suce-boule… » et le Montix jouait en low en faisant « tapis » avec une main comme 2/4. Il est nul ce Montix ! Ca y est : on formait la table finale et la chevauchée fantastique du Burno pouvait commencer, et la débâcle savoyarde s’accélérer, malgré quelques coup de chatte d’un Brice ou d’un Romrom !
Et oui, Burno la burnasse enchaînait les éclats de génie avec des mains aussi variées que 2/7, 9/10 ou A/A. Ainsi Guignol pouvait enfin aller jouer à la Play (et se concentrer sur le Bellagio), rapidement imité par les deux frangins (Mat et Tom… Il a joué Mat ? Ah merde, je ne l’ai même pas vu !) qui ont éclaboussé la partie de toute leur classe : Bien joué les gars, 6ème et 8ème sur 11, c’est pas mal pour vous ! Vous progressez.
Le Spag tentait le tout pour le tout avec une poubelle dont il en a le secret, mais son compère Brice le sortait en se disant qu’il lui fallait un maximum de jetons pour affronter les deux stars et génies incontestés du monde du poker : Johnny Burno Chan et Didier Perrac Drogba au meilleur de leur forme. Heu…, pour ma part, je luttais un peu mais pour la postérité, on va dire que je survolais la partie en roustant en même temps Guignol à ISS et Matmat au baby !
Ca y est on était dans le carré final : deux médiocres savoyards en la personne de Brice et Romrom face aux deux phénomènes marseillais (Qu’on est modeste !). C’est vrai que la lutte était inégale, donc nous décidâmes de jouer une demi-heure sans regarder nos cartes, mais nos deux fébriles amis ne savaient pas en profiter, et Bru accéléra un petit coup pour virer Rom ! Et oui, Rom a été inconscient : il a A/A et il ne se couche pas. Il y va, ce con, face à Burno. Quel kamikaze ! La sanction tombe : Bru a A/2, il est serein… Un 2 au flop et un autre à turn font le reste !
Brice était mal, il se sentait de plus en plus seul… et il était vraiment seul… face à deux monstres sacrés ! Oh le pauvre… ou plutôt le pov’ gars !
Le sprint final était lancé. On avait des tapis équivalents, et pour ne pas fausser la donne, j’ai demandé à Bru qu’on ne joue pas comme des lâches à deux contre un ! Ce fut dur à accepter pour lui, qui avait subit pendant des heures les attaques de l’alliance savoyarde, lors de la dernière rencontre à La Ravoire (les raclures l’avaient harcelé à trois contre un pour s’emparer des places payées ! Je sais : c’est nul, mais ils sont comme ça les chambériens !). Mais Bru est un grand sportif et un compétiteur né (bon là, c’est trop dur, ça fait beaucoup : il est nul ce Bru mais c’est mon ami, alors je lui fais plaisir). Il accepta donc, et la partie se jouea le plus loyalement du monde…
Pour vous en donner la preuve, Bru m’a même sorti ! Ce con…, alors que Brice venait de se coucher sous mon annonce à tapis. Le Bru me regarde et suit. Il avait flopé la paire max et aucun A ou K ne tomba pour mon plus grand malheur ! Ahhhhhhh ! On aurait pu virer Brice à l’usure mais… mais… mais… mais Bru a encore une fois craqué (C.f. dernière rencontre encore à La Ravoire). Grrrrrrrrr (Perrac énervé). Tu fais chier Burno : on avait dit qu’on sortait l’autre blaireau… Heu… je voulais dire qu’on s’affrontait loyalement mais que… Tu vois quoi !
Fini pour moi ! Le duel final battait son plein : Brice chattait un bon coup avec un A qui tombe à la dernière (c’est pas à moi que ça arrive ça !) mais Bru déroulait sur la fin, et remportait logiquement le tournoi !
Ca y est : Justice était rendue, un marseillais récupérait le titre… On va quand même essayer d’oublier la suite (surtout pour Bru), où le cash game qui suivit rendit tous les sous à Brice ! Les savoyards avaient ainsi récupéré un peu de leur honneur bafoué tout le WE au poker, au UNO, au ski, au baby, à la play… Mais là encore Bruno essayait encore de cacher son grand cœur car, feintant d’être tout bourré, il donnait en fait des sous à ce pauvre étudiant sans ressources qu’est Brice, et qui avait du mal à se remettre de ce fiasco. WE Fiasco total pour notre petit groupe savoyard, que dis-je… pour la Savoie toute entière !
Voilà c’est fini, j’espère ne pas m’être trop écarté de la réalité, mais je pense avoir été totalement juste et impartial dans la retranscription de ce WE de folie ! A quand le prochain ?

Perrac