Le Kid de Cincinnati

Le Kid de Cincinnati est l'un des premiers films à parler de Poker ouvert.. celui des championnats du monde..

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Réalisateur: Norman Jewison

Sortie: le 27 Octobre 1965

Budget du film: 3,333,000$

Cachet de Steve: 350,000$

Acteurs: Steve Mc Queen, Robinson, Ann-Margret, Karl Malden, Tuesday Weld, JoanBlondell, Cab Calloway

 

La réplique mythique de Lancey Howard, qui est la phrase clef de ce film, est la suivante:

"Pour un joueur véritable, l'argent n'est pas une fin en soi, mais un outils, un véhicule, ce que le langage est à la pensée".

Personnellement je trouve également formidable la réponse de Lancey Howard à un joueur qui lui demande comment il avait fait pour savoir qu'il bluffait:

"Ce que tu as payé, c'est le tarif pour voir, les leçons c'est en plus".

Qui ne rêverait pas non plus à la fin de film de faire une petite partie avec le Kid ou Lancey, de les battre et de leur sortir la traditionnelle réplique du kid:

"Tu n'es pas assez calé pour moi petit".

 

Il s'agit de poker ouvert, joué en stud à 5 cartes. Pas de limite. Pas de droit à l'erreur.

Mélange de chance, d'argent et d'adresse intellectuelle, ce jeu d'endurance et de résistance découvre la nature humaine jusqu'à la mettre à nue. Il fait s'affronter les joueurs dans un match où le perdant est celui qui succombe le premier aux bravades, à la tentation ou à un manque de confiance.

Ceci vous est il familier?

Proche de l'incarnation des périlleuses lois du marché, le déballage des volontés dans le "Cincinnati Kid" énumère les vérités universelles concernant le fait de gagner, le fait de perdre et l'abandon des idéaux en retour d'un peu d'action. Si Steve McQueen était encore vivant aujourd'hui, il jouerait sans aucun doute le rôle d'un camé dans "Cupertino Kid" (l'histoire d'un rupin, entrepreneur d'une start up, qui se lance dans un duel face à un vieux PDG pour obtenir le respect et la révérence de la Silicon Valley).

Le Kid de Cincinnati lui même, Eric Stoner ( McQueen ) a un penchant diabolique de dominateur. Stoner, jeunot en veine possédant une forte confiance en lui, prévoit l'apogée de sa carrière de joueur suite à une partie glauque et sordide à la table de "The Man", Lancey Howard ( Edward G. Robinson ). Ce n'est pas l'argent qu'il désire ardemment, ni même la satisfaction de vaincre une légende du poker, mais bel et bien la notoriété.

"Après la partie je serai le Roi (The Man)", Stoner le répète à sa petite amie Christian ( Tuesday Weld ), d'origine paysanne. "Je serai le meilleur. Les gens viendront et s'assoiront à côté de moi à la table, juste pour dire qu'ils ont joué avec le Roi. C'est ce que je vais devenir".

Alors que le Kid se prépare à en découdre avec les meilleurs, son mentor et meilleur ami, Shooter ( Karl Malden ), est tiraillé par ses vieux démons. Homme  " ne jouant que les statistiques, ne gagnant pas beaucoup et ne perdant pas beaucoup", le Shooter essaie désespérément d'avoir une emprise sur sa ravissante et provocante, femme Melba (Ann-Margaret) qu'il faut toujours couvrir d'or. Quelque puisse être les sommes d'argent mises en jeu au poker, le Shooter lutte contre la tentation lorsque  Slade ( Rip Torn ), en manque de personnel, lui propose de l'argent pour tricher durant la grande rencontre de poker, contre The Man, son vieille ennemi.

"Mais pourquoi faites vous cela?" demande le Shooter. "Cela ne peut être pour l'argent."

"Ouhai, c'est pour ma propre sorte d'argent, l'argent de la vengeance" répond Slade. "Je veux voir ce vieux bâtard, auto-satisfait, étripé. Étripé!"

La partie de poker, pleine de suspens, se prolonge pendant toute la nuit et le lendemain,  mais finalement le destin et la fortune du Kid basculent sur une carte habillée fermée donnant un full contre une quinte flush. La leçon qu'en tire The Man, délivré après cette main capitale, est peu être la plus parlante et la plus vraie du film: "Prendre la mauvaise décision au mauvais moment, ça vous fait sortir de table, c'est tout ce que ça fait, non."

 

Version originale du texte:

"For the true gambler, money is never an end in itself. It's simply a tool, as a language is to thought."

The game is five-card stud poker. No limit. No excuses.

Influenced only slightly by luck, money, and skill, this game of endurance and resilience strips human nature to its barest elements. It pits gambler against gambler in a staring match of sorts where the loser is the man who succumbs first to bravado, temptation, or false confidence.

Sound familiar?

An early incarnation of the very personal and perilous dotcom market, the showdown of wills in "Cincinnati Kid" enumerates universal truths about winning, losing, and forsaking ideals in return for a piece of the action. If Steve McQueen were alive today, he'd no doubt make a cameo in "Cupertino Kid" - The story of a crackerjack startup entrepreneur who duels a veteran CEO for the respect and reverence of Silicon Valley.

The Cincinnati Kid himself, Eric Stoner ( McQueen ) is hell-bent on domination. A rookie with a mean winning streak and a sense of righteous self-confidence, Stoner forecasts the culmination of his gambling career across a sooty, sordid poker table from "The Man" Lancey Howard ( Edward G. Robinson ). It's not the money that he craves. Or the satisfaction of defeating a legend. Quite simply, it's the notoriety.

"After the game, I'll be The Man" Stoner tells his farm-born girlfriend, Christian ( Tuesday Weld ). "I'll be the best there is. People will come and sit down at the table with you, just so they can say they played with The Man. That's what I'm gonna be."

As the Kid prepares to square off against the best, his mentor and best friend, Shooter ( Karl Malden ), is haggling with his own demons. A man who "just plays the percentages, don't win much, don't lose much," Shooter is trying desperately to keep a hold of his stunning, risque, gold-digging wife, Melba ( Ann-Margaret ). No longer the prize thoroughbred of poker, Shooter wrestles with temptation when underhanded insider Slade ( Rip Torn ) offers him money to fix the poker match against The Man, an old foe.

"Hey, why are you doing this?" Shooter asks. "It can't be for money."

"Yeah, it's for my kind of money, guts money," Slade responds. "I want to see that smug old bastard gutted. Gutted!"

A man of principles but little income, Shooter ultimately buckles but never has the opportunity to deal the Kid the requisite number of winning hands. Early in the game, which includes a cast of local gamblers who slowly drop out of the all-night match, Stoner catches on to Shooter's shady tactics and insists on playing fair and square. "I'm going to win this game and I'm going to win my way" he says.

The suspenseful poker game stretches into the night and through the next day, but ultimately the Kid's fate and fortune hinge on one unforgettable face off between a full house and a straight flush. The Man's parting lesson, delivered after that momentous hand, is perhaps the most telling and true of the film: "Gets down to what it's all about, doesn't it? Making the wrong move at the right time."

 

Des photos du film:

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Les différentes affiches:

USA

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United Kingdom

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Italie

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France

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Allemangne

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Espagne

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Suède

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Mexique

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Danemarque

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Belgique

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Japon

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Australie

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