La dernière peut être

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Auteur:

Daniel Berkowicz

Éditions:

Lignes noires

Quatrième de couverture:

Cela ressemble d'abord à une méprise, à un grain de sable qui vient troubler le rituel inlassable des joueurs de poker. Un mécanisme mortel s'enclenche peu à peu mais qui veut on atteindre? Il pourrait s'agir de rivalités sordides, de règlements de compte dans le milieu du jeu.

Pierre Barski, un joueur dans l'errance, trimballant son fils de quatre ans dans un Paris estival, semble se trouver dans l'œil du cyclone. De parties privées en cercles de jeu, l'étau se resserre et des joueurs eux mêmes vont tenter de percer le mal qui les poursuit.

Dans un style truculent et teinté d'humour, l'auteur nous entraîne dans le monde mythique du poker avec ses pigeons et ses professionnels pour découvrir que l'on ne sait plus très bien si le plus difficile est de jouer sa peau ou de perdre sa chemise.

Mon avis:

Ce livre retrace à merveille l'atmosphère qui règne, autour des tables de poker, dans les parties privées et cercles parisiens. Ce livre ne fait que rappeler que l'univers d'un joueur professionnel de poker est fait de cartes, d'une envie de toucher des cartes avant tout. Ce sont elles qui lui permettre de dialoguer avec le hasard, ce vieille ami qui retourne si souvent sa veste, mais avec lequel il lui est impossible de couper définitivement les ponts. Mais l'univers du joueur ne se limite pas à cela, il y a aussi des longues heures à tuer à la table, des défaites égratignant toujours plus son moral, des victoires à la saveur toujours moins jouissive. Consacrer sa vie au poker c'est aussi renoncer à une vie familiale classique, renoncement qui finit par pousser tout joueur dans les bras des prostituées. Telle est la réalité de ce milieu. Mais affronter le hasard chaque jour que dieu fait, c'est aussi remonter la boite à musique qui fait danser nos vies.